Projet de fin de diplôme de
formation supérieure au CEPV ; les
spectateuricexs étaient plongéexs
dans une salle noire, dans
laquelle était projetée deux
vidéos simultanément. La vidéo
principale, projetée en grand,
fait se succéder de manière
rythmée, parfois saccadée
principalement des images de
lunes, de roches, de femmes. La
vidéo n’a pas de début ou de fin
déterminée, et la rapidité avec
laquelle les images sont montrées
pousse la personne qui regarde
à revisionner la boucle une ou
plusieurs fois. Il se crèe alors un
effet hypnotique. La deuxième
vidéo, de plus petite taille, fait
apparaitre de manière sporadique
quelques bribes de texte.
Ce travail joue des liens entre
la femme et la lune, renvoie
une atmosphère de mystère et
de magie. L’idée de la femme
sorcière, son cycle menstruel
faisant echo au cycle lunaire,
les parellèles entre monde de la
nuit, de l’inconscient, du rêve,
du lunatisme, des émotions
qui seraient, par essentialisme,
ou comme décrit dans divers
textes spirituels, philosophiques
ou scientifiques, domaine
des femmes. Néanmoins,
l’aspect volontairement
étourdissant de cette imagerie
incite à la questionner.
C’est également une mise en
image de la fascination mêlée
de crainte qu’inspire la nuit. Par
sa boucle répétitive la vidéo
illustre aussi une impression
d’immuabilité à travers le temps,
le cosmos. Les images sont
volontairement monochromes,
contrastées, texturées, pour
“imiter” une vision nocturne.
La vidéo est accompagnée
de sons enregistrés par la
NASA dans l’espace, autour
de notre planète Terre, soit
le son qu’on peut entendre
depusi la Lune, provenant de la
Terre. Par le son j’inverse donc
la relation et la perspective
et offre une ouverture.
Double projection avec son,
exposée pour diplôme de Formation
Supérieure, CEPV, 2015